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Villages de France... Charente... Limousin... |
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Edifié par les Hospitaliers de Villegats,
il domine la vallée, rive gauche de l'Argentor à
hauteur du viaduc; Il reste peu de l'ancienne bâtisse; Un porche subsiste à l'entrée; |
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Placé au haut de la vallée de l'Argent, rive droite il domine et regarde Champagne-mouton. L'ancien "hostel noble de Fontanon" est cette maison ajouré de fenêtres à meneaux et flanquée d'une tourelle! |
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Austère façade du Nord, coté plateau. La tourelle est à gauche. |
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Il ne reste plus de "l'hostel noble de Fontanon" qu'une petite maison insignifiante flanquée d'une tourelle. Ce fief fut concédé en 1601 par Charles de Roye de La Rochefoucauld, comte de Roussy et baron de Champagne, à Guy de Goret, escuyer: "pour être tenu à l'avenir noblement avec droit de fuie, au devoir de une paire d'éperons dorés d'hommage à faire à muance de seigneur <(et de vassal, sans préjudice des dixmes sur les présents lieux qui demeurent audit haut et puissant seigneur" . Ce même Guy de Goret avait obtenu en 1591, puis en 1605, "des procureurs, fabriqueurs, manants et habi-tants de Champagne": d'établir dans l'église Saint--Michel de Champagne le lieu de sépulture de sa famille; cela moyennant un service annuel "le lendemain de la feste de madame ste Catherine" et l'oblation du pain bénit le premier jour de chaque année. Ce lieu se nom-mait "la chapelle de Fontanon". Guy de Goret et sa Famille y avaient leurs bancs et oratoires, et la jouissance en demeura par la suite aux divers possesseurs de Fontanon. Elle leur donnait, en outre, droit "aux honneurs dans l'église", après toutefois le clergé et le baron ou sa famille . Après les de Goret, Fontanon passa à François Prévost, escuyer, qui y mourut en 1645, bien qu'il ne paraît pas y avoir fait sa résidence habituelle. L'inventaire fait à la requête de "Claude Joubert, sa veuve, tutrice de leur fils René", et la vente publique qui en fut la suite, témoignent du peu de luxe dont jouissait le défunt et du mauvais état de ses affaires. Le mobilier "de la chambre basse du logis, dans laquelle ledit seigneur est décédé", donne l'idée d'un intérieur analogue à ceux des paysans du XIXe siècle. Rien n'échappe aux soigneuses investigations des notaires: ni "le justaucorps de bure à l'usage dudit sieur", apprécié 40 sols, ni "une paire de bottes avec les éperons, lesquelles n'ont été appréciées, au subject que ladite veufve a déclaré qu'elles n'avoient estées payées et sont dues au nommé Lestang de Charroux". "L'espée", elle-même, du pauvre gentilhomme est estimée 20 sols "avec son baudrier", et 30 livres "avec les harnois la quavalle de poil allezan" qui se trouve dans l'écurie en compagnie d'une autre "borgne et de poil bay", laquelle "appar-tient à la damoyselle"; à l'usage aussi de "la damoyselle" sont "les deux abis, l'un de taffetas jaune, l'autre de taffetas noir, le miroir couvert de cuir doré, la montre de cuivre, les deux tours de perles et la bague d'or sans pierre", seuls objets précieux que les experts trou-vent dans la chambre haute du logis . A la fin du XVIIe siècle (1681-1746), Fontanon appar-tenait à la famille Garnier. Olivier Garnier, escuyer, seigneur de Fontanon et La Michodière, décédé en 1746, fut sans doute le dernier seigneur inhumé dans La "chapelle de Fontanon" avec les honneurs dus à sa qualité. "Un drap mortuaire de huit aulnes de ras de Luzignan" posé sur un chevalet demeura trois mois exposé sur sa tombe; ses héritiers, néanmoins, soutinrent contre "messire Antoine Dumont, prestre curé de St~Miche1 de champagne", au sujet des frais de funérailles, un long procès devant le siège pré-sidial de Poitiers . | A. Rempnoulx du Vignaud (1848-1923), Histoire de Champagne-Mouton (Charente), la baronnie - le culte, BSAHC, 1883 | |
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Logis de la Boissières (buis)
Logis de
Fontanon