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L'Histoire à Ansac

En Ville Eglise Saint-Benoît Eglise Saint-Benoît La Vienne   Chapelle Notre-Dame Chapelle Notre-Dame Pieta Notre-Dame *Gisant Villatte N. D.

| Personnages Célèbres | | Personnages Célèbres | Abbé Fourgeaud |

"J'avais moi-même (M. J. Boyer), étant enfant, une grande curiosité pour le tombeau monumental que l'on nous faisait découvrir dans l'annexe qui servait de sacristie. On disait: "Ce sont les seigneurs de la Villatte", et puis c'était tout."

Chapelle Notre-Dame - (1999) Le tombeau des Seigneurs de La Villatte. "Le seigneur et sa Dame" dont les effigient subsistent, ont subit les outrages du temps et des hommes... "Le secret du tombeau d'Ansac" fut publié, en 1889, par M. l'Abbé Fourgeaud, curé-doyen de Saint-Amant-de-Boixe. La Villatte est restée très long-temps dans la famille de Pontbriand qui avait le droit de protection sur la chapelle et la Litre du défunt avait du y être peinte à son décès (?): "Au mois de mars 1890, (dit l'Abbé Fourgeaud, alors curé d'Ansac) on a trouvé une preuve matérielle. Cet édifice subissait de très importantes réparations quand, sur un mur intérieur, le maçon mit à découvert trois blasons placés sur une bande, noire large de 0.30m environ. Deux d'entre eux, peints sur le plâtre, tombèrent dès les premiers coups, le troisième, plus solide, a résisté. Sur un champ qui semble d'argent, chevronné au sommet de sinople, s'élèvent trois tours placées à égale distance et dans un même plan. Elles paraissent reposer sur une base également de sinople... Après un instant de réflexion, on reconnaft le motif qui orne la porte de La Villatte." Le blason des Pontbriand est: "d'azur au pont de trois arches d'argent."

Chapelle Notre-Dame - (1980) Vers la fin du XVème siècle, il avait élevé près de son château de La Villatte un tombeau où il fit placer sa statue auprès de celle de sa femme. Bien des années après, il n'habitait plus La Villatte qui appartenait à sa fille, Madame de Montchenu; il résidait au château de Blois dont il était gouverneur, tout près de Clery, où son frère, Gilles de Pontbriand, était doyen du Chapitre de Notre-Dame de Clery. Ce frère lui proposa une sépulture dans cette collégiale célèbre, près du tombeau de son premier maître et bienfaiteur, Louis XI. Il accepta. C'est là qu'il a été enterré. Depuis près de vingt-cinq ans, la comtesse de La Villatte avait quitté ce monde et reposait dans le tombeau d'Ansac. La tradition populaire dit que le caveau fut violé en 1793 pour y trouver des objets précieux. On en aurait deux grands et un petit cerceuils qui furent aussitôt dirigés sur le District de Confolens, afin d'être convertis en balles de guerre. La chapelle a été dévastée pendant les guerres de Religion et à la Révolution, malgré les mutilations subies elle conserve une unité d'ensemble dans la multiplicité des détails. La date de 1522 marque la grille qui en ferme l'entrée. Les panneaux qui reproduisant les motifs des murs sont accostés de pilastres. Les chapiteaux Renaissance portent un encadrement dont la frise est ornée de G et F noués deux à deux par des entrelacs de cordelières.

"... Ce tombeau se compose d'un cerceuil double, orné par devant de panneaux à comparttiments et surmonté d'un couvercle sur lequel sont couchées deux statuts en pierre, mari et femme, dont les têtes reposent sur deux coussions ornés de glands et soutenus, à chaque bout, par des anges. L'homme a le haut de tête emporté, ainsi que les avants-bras et le bas des jambes. Ses cheveux tombent sur ses épaules et il a pour vêtement une cotte d'armes courte à gros plis dont les manches ne descendent pas jusqu'au coude. Le bas de cette cotte est bordé d'arabesques en relief figurant les broderies d'or; autour du cou et des manches courent des bandes brodées de lettres fleuries au nom de Jésus et de Marie. Les jambes sont armées de genouillères et de jambières; les restes des brassards et d'une dague sont encore visibles à la droite du chevalier. "La femme, également décapitée, avait la tête nue, comme le prouve un fragment retrouvé dans le caveau. Ses cheveux dénoués se répandent sur ses épaules. Au cou et aux manches de son surcot, on remarque les bandes à lettre fleuries au nom de Jésus et de Marie dont nous venons de parler. Le corsage de le robe est serré à la taille sous le surcot; les manches sont larges, la jupe très longue et à plis nombreux. Deux chiens sont placés sous les pieds et leur servent d'appui. L'homme seul a la tête surmontée d'un dais en pierre qui est placé sur un parquet de briques, en dehors du couvercle du sarcophage, comme s'il avait été ajouté après coup. Autour de l'arcade de la chapelle dont la voûte couvre le tombeau, règne une cordelière sculptée en relief qui parait être un cordon de saint François." M. Maurice d'Auteville, L'excursion faite à Ansac, Esse et Saint-Germain-sur-Vienne, BSAHC, 1888, 5e série, t. X, pp. 534-535.

Notre-Dame de Cléry Chapelle Saint-Jacques - (1980) La Chapelle Saint-Jacques, en l'église Notre-Dame de Cléry Saint-André, est une œuvre de maître, et fut élevée pour abriter les tombeaux de François et Gilles de Pontbriand, près de celui de leur protecteur: Louis XI. "La décoration Renaissance est très riche. La voûte est semée de cordelières, de bâtons de pèlerins, de besaces, Cléry est, en effet, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sur les murs, semis de mouchetures d'hermine et de ponts (armes parlantes des Pontbriand)."

L'Abbé Fourgeaud naquit à Confolens, en décembre 4, 1849, devint prêtre en juin 29, 1873, fut nommé vicaire à Barbezieux, le juillet 1, 1873, curé d'Ansac en novembre 14, 1880, chanoine honoraire, curé doyen de Saint-Amant-de-Boixe, supérieur de Richemont, curé-doyen d'Hiersac, enfin curé-doyen d'Aigre en octobre 20, 1910 et mourut en décembre 29, 1911;

| François de Pontbriand et Mathive Formier, Dame de la Villatte et de Nuelh .pdf (76ko) |

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