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| La Fondation de l'Hopital de Confolens et son Fonctionnement jusqu'à la Révolution | *.html | .pdf (8ko) |

Le Manoir et le Pont sur le Goire XVe - XVIe s. (1999) < Porte du Manoir; Le Goire débouche d'une pittoreque vallée encaissée. Le Manoir est l'ancienne résidence des Comtes de Confolens, au troisième étage se trouve une chapelle voûtée en ogive. Etait au XVIIIe s. propriété de la famille de Marcillac d'Oradour. Servi de prison durant la Révolution.

ex Hopital (1999) L'hôpital du Saint-Esprit V. à Saint-Michel était délabré; Le nouvel hôpital fut fondé sous l'impulsion du prêtre Duclos, grâce à son legs de bâtiments, et fut confié aux Dames-de-la-Charité par lettres patentes de Louis XIV, en 1671; A la Révolution il fut transféré dans les locaux du couvent des Clarisses sur l'autre rive de la Vienne. V. [1999] Centre des Impôts;

La Fondation de l'Hôpital de Confolens et son Fonctionnement jusqu'à la Révolution A la fin du XVIIe siècle, Confolens n'avait plus d'établissement hospitalier digne de ce nom seul encore en service, l'hôpital du Saint-Esprit, à Saint-Michel était dans un état de délabrement et d'abandon irréparable. C'est alors que les âmes charitables s'émurent et que, sous l'impulsion du prêtre Duclos, furent fondés successivement: la confrérie des Dames-de-la-Charité-de-Notre-Dame-de-la-Visitation, qui avait pour mission de visiter à domicile les malades "pauvres ou honteux", puis, grâce à un legs du même prêtre (qui comportait plusieurs bâtiments achetés à cet effet) l'établissement hospitalier, sis rue du Soleil, au bord du Goire, affluent de la Vienne. Cet hôpital était confié aux Dames-de-la-Charité par lettres patentes de Louis XIV, en 1671, et semble avoir fonctionné plutôt de façon occasionnelle, en partie en raison de ses faibles ressources. En 1716, les autorités confiaient l'hôpital aux religieuses de Sainte-Marthe, en la personne de Jeanne Gourdin du Chatelard de la Füye, détachée tout exprès de la communauté de Lusignan. Une petite communauté s'établit alors, qui fut confirmée par lettres patentes de Louis XVI en 1777. L'établissement vécut difficilement, ses bases économiques ayant toujours été chancelantes, mais il ne cessa de rendre de grands services. Il connut deux administrateurs de grande valeur Martin Pougeard qui reconstruisit à neuf les bâtiments et Duclos de la Glalole, qui se consacra à mieux asseoir ses bases financières. Au moment de la Révolution, l'administration qui prend possession de l'immeuble au profit du greffe du tribunal, transfère l'hôpital dans les locaux du couvent des Clarisses, où il se trouve encore. Pendant cette période troublée, six religieuses (trois hospitalières auxquelles se sont jointes trois ex-clarisses) ont à faire face à une situation aggravée par l'afflux de soldats malades, et même de prisonniers, par la crise économique, et aussi par l'hostilité du pouvoir civil à l'égard des religieuses. Cette étude a pour bases les archives de l'hôpital, les archives municipales et les registres paroissiaux de Confolens.

| Mme Paulette Caumartin, BMSAHC, 1988, N. 3, 3e trimestre, juillet, août, septembre 1988, *.html |

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