Villages de France... Charente... Limousin... |
||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||
Vallée de la Vienne - Vallée de l'Issoire |
||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||
La Grange-Cambourg Couvert d'une toiture à la Mansard
c'est un imposant édifice. |
||||||||||||||||||||||||
Filons Métallifères Il nous reste, pour compléter la monographie des terrains de cristalisation, à fournir quelques renseignements sur les filons métallifères et sur les dykes de porphyre qui les traversent en plusieurs points du département. Bien que la production des veines métallifères et des porphyres soit due à un phénomène postérieur à la formation granitique, leur liaison avec celle-ci, jointe au rôle peu important qui leur a été dévolu, ne nous permet pas de les décrire en dehors du terrain qui les renferme Les gîtes métallifères sont principalement concentrés dans les environs de Confolens. Entre cette ville et Saint-Germain, on voit encore de nombreux travaux de recherche, qui sont principalement des galeries de direction. Les premiers indices que l'on rencontre consistent en un filon de quartz rubané de 40 cm de puissance environ, engagé dans un granite commun passant au gneiss et à une syénite schistoïde, et se dirigeant du nord-est au sud-ouest, en se maintenant à peu près vertical. On aperçoit dans le voisinage quelques filons coureurs; mais les travaux les plus considérables avaient été entrepris un peu plus au nord, au lieu dit la Grange-Cambourg. Les minerais qu'on y recherchait consistaient: 1.- En une galène argentifère qui a donné à l'essai de 54 à 60% de plomb, et environ 2 onces d'argent par quintal de minerai, poids de marc. Ce plomb sulfuré était logé dans un filon de 8cm d'épaisseur; 2.- en un sulfure de plomb et de zinc argentifère; 3.- en des pyrites de fer argentifères; 4.- en cuivre pyriteux. Si l'on s'en rapporte à une statistique minérale de l'arrondissement de Confolens publiée à Paris en 1823, et dont M. de Rochebrune m'a communiqué quelques extraits, on aurait encore découvert dans les mêmes roches de la Grange-Cambourg, un filon d'étain oxydé d'un rouge-brun, ainsi que le scheelin ferrugineux (tungstate de fer). H. Coquand, Description Physique, Géologique, Paléontologique et Minéralogique de département de la Charente, 1858, pp. 139-140, Besançon, imp. de Dodivers & Cie. |
||||||||||||||||||||||||
| | |
||||||||||||||||||||||||
|