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Le Fer

french flagus flagAlloue
Charente
F-16350

Histoire

. 

Vivre à Alloue

La Mine d'Alloue

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[1821] la société est montée
[1829] abandon 
[1930] nouvelle tantative

*La Mine

La Mine

 La Mine

Filons Métallifères de la Formation du Lias.

L'étage moyen du lias contient des filons de plomb sur plusieurs points du département, et notamment dans la bande comprise entre Alloue et Chantresac.
Les
Chéronies et Alloue, près de Confolens, fournissent deux exemples de gisement métallifère: le minerai de plomb y existe avec quelque abondance, et, à plusieurs reprises, on a entrepris des recherches dans ces deux localités: jusqu'à ce moment le minerai de plomb, par son mélange intime avec la silice, a résisté aux divers procédés métallurgique qu'on a employé jusqu'ici, et les recherches sont de nouveau abandonnées.
La mine d'
Alloue est peu éloignée des recherches des Chéronies: elle est située sur la rive droite de la Charente, à 12km à l'ouest de Confolens: les roches qui constituent le sol des environs sont: des granites, des arkoses, des dolomies jaunâtres (lias inférieur), des calcaires avec bélemnites (lias moyen), des marnes avec Ammonites Walcotii, enfin des argiles et jaspes avec minerai de fer et de manganèse.
Le granit a été trouvé à 20m de profondeur, dans un puits creusé au bas du coteau de
Beaumont. Ce granite entièrement semblable à celui des Chéronnies, est d'aspect verdâtre, son mica y est à l'état talqueux et son feldpath est kaolinique. Il est immédiatement recouvert par un grès gris-noirâtre, à base de quartz hyalin et mélangé de parties cristallines, de feldspath et de patites lamelles de mica argentin. Ce grè fait, dans quelques parties, effervescence avec les acides, et tient, dans d'autres, quelque peu de lignite. Au point où on l'a traversé il a 33cm de puissance.
... Elle existe aussi dans le vallon de
Loumède, mais sa disposition n'est plus la même: elle y forme un filon dirigé du nord au sud, s'inclinant de 60 à 65 degrés vers l'ouest, et coupant les couches du calcaire inférieur. Ce filon, dont l'épaisseur est de 16m environ au niveau du vallon, n'a plus que 3m de puissance dans la galerie qui a été faite pour la recherche du minerai de plomb, et dont la profondeur est de 15m; il ne s'élève pas, d'ailleurs, à la hauteur du calcaire supérieur, et de plus il contient dans sa masse des noyaux de calcaire calaminaire jaunâtre.
... ces deux observateurs ont distingué; dans ces roches siliceuses, deux variétés: l'une jaune à cassure terreuse, occupant le plus généralement la surface, et ne contenant d'asutres métaux que du sulfatre de fer; c'est celle riches en fossiles; l'autre, noire, à cassure conchoïde et luisante, qui est la gangue des minerais de zinc et de plomb, dont on reprend en ce moment l'exploitation, cette seconde variété constitue uniquement le filon incliné sur lequel ont été établis les travaux de recherches.
Ce filon n'est pas d'une richesse uniforme; il renferme beaucoup de milieux stériles. Au bas de
Beaumont, il offre, au niveau de la vallée, une veine métrallique de plus de 3m de puissance, qu'on a suivi déjà sur 150m de longueur, et dans laquelle on trouve de la galène cubique, de la galène à grains d'acier, de la blende grenue, du plomb et du zinc carbonatés à l'état cristallin.
La galène cubique ne se présente que dans les fissures de la roche avec le plomb et le zinc carbonatés: elle tient de 1.5 à 2 onces d'argent au quintal de plomb: la galène à grain d'acier, mélangée avec plus ou moins de blende et unie d'une manière intime avec la silice, forme le minerai le plus commun: ce dernier rend de 15 à 30% de plomb, riche de 2 à 3 onces d'argent au quintal. Dans quelques parties, la silice se montre sous la forme d'une brèche singulière, composée de fragments anguleux de cette roche, empâtée par du zinc carbonaté, amorphe ou rhomboïdal: ailleurs, elle est alliée à une petite quantité de baryte sulfatée.
La nature siliseuce de ce dernier minerai paraît jusqu'ici être le véritable obstacle à l'exploitation de cette mine. On ne peut séparer la silice et le plomb par le lavage, et l'affinité chimique de la silice pour l'oxyde de plomb a rendu jusqu'à présent inefficace les procédés de fusion connus. Le perfectionnement apporté depuis cette époque dans les procédés métallurgiques, triompherait à coup sûr aujourd'hui de cette difficulté, et, ce qui confirme cette opinion, c'est la reprise des travaux à la mine de plomb argentifère de
Beaumont.


| H. Coquand, Description Physique, Géologique, Paléontologique et Minéralogique de département de la Charente, 1858, pp. 198-204, Besançon, imp. de Dodivers & Cie. *.html .pdf() |

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