Villages de France... Charente... Limousin... |
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Vallée de la Vienne - Vallée de l'Issoire |
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"Dolmen chapelle de Saint-Germain, situé
dans une île de la Vienne, dit pierre de sainte Madeleine, ex-dolmen de Saint-Germain. Ce monument a été maintes fois décrit, notamment dans nos Bulletins de 1867, mais
la base n'avait pas été explorée. Je l'ai fouillée en août 1888, ce qui me permet
de compléter la description de M. de Laurière:
énorme dalle de granit supportée par quatre colonnes romanes; chaque colonne cylindriques formée
de trois pierres en y comprenant le chapiteau et le tailloir, repose à cru sur un socle également
cylindrique muni de deux tores; ce socle est complètement enterré, et repose sur un gros bloc cubique
épais de 0.35m. L'ensemble repose sur une aire formée de gros blocs disposés à plat
sur le sol naturel formé de sables d'alluvions. Le terrain compris entre les colonnes contenait plusieurs
os humains, notamment des os d'enfant. Vers 1878, on recueillit à côté un squelette sous une
grosse pierre, une cruche vernissée et une petite burette en terre grise. G. Chauvet, Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente, 1899, p. XXXVIII.
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Dolmen Cité dans le Guide du Voyageur de France, paru en 1834, plutôt qu'un Dolmen , il est considéré comme un temple gaulois. Michon datait les chapiteaux du XIe siècle. Le devant de l'autel était face à l'occident, et une sorte de bénitier était à l'entrée. |
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"Il est situé vers l'extrémite de l'ile qui s'étant dans la Vienne, un peu en dessous du bourg, derrière un épais rideau de grands chênes et de peupliers ...car la vieille pierre a été arrachée à son immobilité tant de fois séculaire pour être transformée en un sanctuaire chrétien, transformation qui en a fait un édicule d'un interêt tout nouveau et assurément unique sur le sol de la France. Sainte Madeleine vint autrefois faire pénitence dans l'île qui avoisine Saint-Germain et qu'on appelle depuis ce temps là l'île de Sainte-Madeleine. En y abordant, elle portait une pierre énorme sur sa tête et quatre chandeliers dans son tablier. Le bénitier était dans sa poche. Elle filait en même temps sa quenouille. Elle posa la pierre qui était sur sa tête sur les quatre chandeliers de pierre et construisit ainsi la chapelle de Sainte-Catherine. A quatre ou cinq mètres de la rive gauche de la Vienne, on montre encore, sur le rocher de granit, la trace de sa Pantoufle, qui n'est qu'un accident naturel, probablement arrangé par un voisin facécieux. La trace du pied gauche se trouve sur une pierre de la digue du moulin. Avant la Révolution, le Clergé allait en procession à la Chapelle de Saint-Germain, le jour de sainte Marguerite. Le Dolmen de Saint-Germain (si c'est un dolmen) fut transformé en chapelle au XIIe siècle." Revue archéologique, 1893, p. 335 - AFAS, Le Havre, 1877, p. 692 |
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